06 Oct
06Oct

Attention! Deux amants peuvent en cacher deux autres

Charles et Georges FOREST frères jumeaux, ont bien réussi leur vie. Mariés à deux jumelles, Catherine pour Charles et Nathalie pour Georges, ils se sont construit un empire dans l'immobilier.
À bientôt 60 ans, ils veulent vivre un peu pour eux, ils décident donc, d'un commun accord, de passer la main à leurs enfants qui sont maintenant en âge de prendre le relais.
Si les affaires ont été florissantes dès le départ, on ne peut pas dire que leur mariage fut une réussite, même s'ils eurent deux beaux enfants de part et d'autre, leur vie amoureuse était plus dans le respect que dans l'amour car, en fait, Nathalie a toujours été amoureuse de Charles. Mais le destin en avait décidé autrement.
Au fil des années, Nathalie s'est rapprochée de Charles en étant sa confidente, son amie de cœur. Charles, amoureux aussi de Nathalie, attend le moment opportun pour lui avouer ses sentiments. Ce soir-là, Catherine et Georges sont partis assister à une opérette car ils sont très férus de ce genre de spectacle, ainsi que de musique classique et de films romantiques. Charles et Nathalie ne les accompagnent jamais dans ce genre de manifestation, car ils préfèrent les thrillers, les films d'actions, les polars, ainsi la musique dance, techno, voire même métal.
Charles, tourne en rond dans son appart car il est tôt et il n'a pas sommeil, il décide de l'appeler :
— Bonsoir Nat, tu fais quoi ce soir ?
— Bonsoir Charles. Ben, pas grand-chose, je suis en train de regarder un DVD et toi ?
— Pas grand-chose non plus, ça te dit de venir prendre un verre ou tu ne veux pas sortir ? J'ai à te parler.
— D'accord, disons dans trente minutes le temps de me rhabiller et de venir !
— Pas de soucis, prends ton temps !
— Ok, à toute !
À l'arrivé de Nathalie, Charles sent une petite érection tant il la trouve belle et désirable. Il s'assoit en face d'elle après lui avoir servi un gin tonic et pris un whiskey. Puis, prenant une profonde inspiration il lui dit :
— Nat, tu as sûrement remarqué qu'entre Catherine et moi, il n'y a plus grand-chose, hormis le respect ; nous n'avons pas ou pratiquement plus de rapports sexuels !
— Je sais ! Cathy m'en a parlé ; elle n'éprouve plus grand-chose pour toi. C'est pareil pour moi, vis-à-vis de Georges ! Je ne ressens plus grand-chose pour lui non plus, hormis de l'affection et du respect !
— Je vois, pas très drôle tout ça ! Donc verrais-tu un inconvénient si nous faisions un essai tous les deux ? Car en fait, tu me plais énormément et cela depuis longtemps.
Un peu surprise mais pas tant que ça, Nathalie jubile intérieurement car elle attendait ce moment depuis si longtemps qu'elle n'arrive pas à y croire.
— Tu es sérieux Charles ?
— Tout ce qu'il y a de plus sérieux Nat, tu me plais et je ne sais que dire d'autre.
— Écoute, cela fait des années que j'attends ce moment, je ne vais pas refuser maintenant cela serait trop bête non, tu ne crois pas ?
— Oui, je crois que ça serait bête de passer à-côté de notre désir réciproque.
— Je suis d'accord Charles, et je suis ravie de ta décision, car je suis folle de toi.
Après cet échange de confidences, ils ne purent résister à l'envie de s'embrasser et par la suite, de faire l'amour tant le désir était présent. Charles, en manque d'affection et de rapports sexuels intenses depuis des années, ne peut se contenir d'avantage. En voyant le corps de Nathalie, il remonte sa jupe pour découvrir des jambes fines et musclées, des fesses rebondies et bien fermes qu'il prend à deux mains. Ils s'embrassent avec fougue.
Nathalie ouvre la chemise de Charles et découvre un torse musclé et velu comme elle aime. Elle entreprend de lui sucer les tétons qui, au contact de sa langue, durcissent à leur maximum. Puis elle descend le long de son corps et pose sa main sur sa braguette. Elle caresse sa verge déjà dure et, entre deux baisers, Charles ne peut retenir un gémissement de plaisir.
Charles prend la main de Nathalie et la mène dans la chambre d'amis. Elle n'a pas le temps de réaliser quand Charles l'allonge sur le lit et entreprend de la déshabiller. Il dégrafe sa jupe et la fait descendre sur ses jambes gainées de bas soyeux, retire son pull, son soutient gorges puis son shorty et commence une série de baisers partant de son cou, ses seins qu'il trouve généreux, de son ventre jusqu'à son sexe épilé avec soin.
De sa langue il explore son sexe avec douceur, il lèche ses petites lèvres puis son clito déjà en érection tant l'envie et le désir d'être prise est palpable. Nathalie sent sa cyprine couler dans son vagin et lutte pour ne pas jouir car elle veut profiter le plus longtemps possible de son merveilleux amant.
Charles, au bord de l'explosion, se contient aussi car il veut sentir la bouche et la langue de Nathalie sur sa verge qu'il a libérée de son boxer. Nathalie s'exécute avec plaisir car elle aime cet acte, cela lui procure des sensations divines. Ni tenant plus, Charles défait son pantalon ainsi que son boxer, prend les jambes de Nathalie qu'il met à la verticale et pénètre en elle avec douceur. Nathalie râle de plaisir. Prenant la tête de Charles, elle l'embrasse avec fougue en lui murmurant :
— Mmmmh oui, c'est bon avec toi, prends-moi bien ! Oh oui, prends-moi avec fougue, j'aime tes coups de reins.
— Oui ma belle, tu es bonne, c'est divin, j'aime ta chatte, et je te sens bien.
— Mmmmh, j'ai envie de te prendre en levrette pour mieux te sentir, tu aimes ?
— Oui, fais ce que tu veux, je suis à toi.
Charles se fait pas prier et retourne Nathalie qui avec souplesse se positionne à genoux et cambre son bassin.
— Waouh ! C'est encore meilleur comme ça j'adore, je vais venir Nat je peux plus attendre.
— Je vais jouir aussi mon cœur ! Oh mon dieu ! C'est bon, je viens, oui, je viens, amour !
— Moi aussi ! Oh oui, sens mon sperme ma douce. Mmmmh, oh mon dieu, c'est trop bon !
Et ils jouissent, comme ils n'ont jamais joui au paravent.
Après cet intermède, ô combien jouissif, ils redeviennent sérieux et s'interrogent sur l'avenir.
— Qu'allons-nous faire Charles ! Comment expliquer à ma sœur que je t'aime dans l'ombre depuis toutes ces d'années ?
— Écoute Nat, pour le moment restons comme ça et nous verrons par la suite, car je n'ai pas envie de blesser Cathy même si nous n'avons plus rien en commun ou si peu, elle est encore ma femme !
— Je suis d'accord avec toi, car je ne peux pas non plus annoncer à Georges que j'ai un amant ! Il ne comprendrait pas trop, car même si je ne ressens pas grand-chose quand il me fait l'amour, je ne lui refuse jamais cet acte.
— Dans ce cas, gardons notre jardin secret, voyons nous quand cela nous est possible et laissons faire le temps.
— Ok, ça marche, j'accepte cet état de fait mais sache que tu vas me manquer grave car j'aime trop faire l'amour avec toi !
— Moi aussi ma belle, mais soyons raisonnables pour le moment, ne brûlons pas les étapes.
— Ok mon cœur, calme-toi, Je ne suis plus une enfant et j'ai confiance en toi, en nous !
— Tu peux ma douce, car je ne cours pas trente six lièvres à la fois et puis, je n'ai pas trop le temps pour ça, et à vrai dire je suis bien avec toi donc le sujet est clos.
— Parfait, je vais rentrer à présent. Je n'ai pas envie de justifier mon absence car, je n'étais pas sensée sortir ce soir !
— Ok ma belle, je t'appelle dans la semaine pour se voir et éventuellement déjeuner avec toi
— Ça marche, j'attends ton appel, bisous mon cœur !
En arrivant chez elle, Nathalie remarque que Georges n'est pas encore rentré, d'un haussement d'épaule elle se déshabille, passe dans la salle de bains, reprend une douche et enfile un peignoir moelleux. Elle revient dans le salon reprend un gin tonic et savoure ce verre en pensant à Charles.
Soudain elle entend la clé dans la serrure, c'est Georges qui rentre. Elle regarde la pendule sur la cheminée et voit 2 heures puis détourne la tête quand Georges rentre dans le salon et lui dit :
— Bonsoir chéri, tu as passé une bonne soirée ! Le spectacle t'a plu ?
— Oui, pas mal comme opérette mais l'acoustique n'était pas très bonne, dommage. Et toi, qu'as-tu fais ? Tu n'as pas bougé ?
— Non, j'ai regardé un DVD et je finissais mon verre avant d'aller au lit !
— Parfait, allons nous coucher alors, car demain nous avons les enfants à déjeuner.
— C'est vrai ! J'avais complètement oublié et je ne sais même pas ce que je vais cuisiner.
— Tu verras cela demain, pour le moment viens au lit.
— Ok, j'arrive, je finis mon verre !
En rentrant dans la chambre, Georges dormait déjà. Elle fut heureuse car en fait elle n'avait pas envie de lui ce soir. Elle put en silence se souvenir de la ferveur de son amant et de son sexe en elle et une chaleur envahit son corps.
Le lendemain Nathalie reçoit ses deux fils qu'elle adore, même si à chaque fois ils lui laissent deux sacs de linge sale, elle comprend qu'ils n'ont pas le temps de s'occuper de ça donc, elle s'en charge ; pour le reste, c'est sa femme de ménage qui passe chez ses fils pour faire la poussière et remettre de l'ordre deux fois par semaine.
Ils partent vers de 17 heures. Georges est déjà dans son bureau car, hormis le fait de déjeuner avec eux, il n'aime pas trop écouter leurs prouesses en matière de drague il préfère lire un livre en écoutant de la musique classique ou être sur internet.
De son côté Nathalie remet de l'ordre dans la salle à manger et passe au salon pour souffler un peu. Elle regarde le programme TV mais rien ne l'intéresse. Elle décide de regarder un DVD en attendant de dîner en tête à tête avec Georges.
Vers 20 heures, elle s'inquiète de ne pas voir Georges qui, d'habitude à cette heure-ci, lui propose un verre avant de dîner. Elle quitte le salon et frappe à son bureau mais n'obtient aucune réponse. Elle ouvre la porte et voit Georges en train de chater sur internet. Elle lui dit :
— Tu fais quoi là ? Tu pourrais répondre quand je frappe.
— Désolé, je n'ai pas entendu, je fais des recherches sur un bouquin.
— Ah bon ! C'est nouveau ça, d'habitude tu vas chez le libraire ?
— Oui, effectivement tu as raison mais, j'avais envie de faire une recherche plus approfondie.
— Mon chéri, tu m'étonneras toujours ; enfin, tu veux un apéritif ou on dîne maintenant ?
— Je veux bien un verre merci, je coupe et j'arrive.
— Ok, je vais te préparer cela.
Nathalie, pas convaincue du tout, pense fortement qu'il chatait avec une femme, mais bon, après tout, il fait ce qu'il veut car, elle n'a pas envie de se prendre la tête. Ils dînent sans trop se parler car Nathalie est fatiguée du fait déjà d'avoir veillé tard hier soir et puis le déjeuner avec ses deux fils, elle n'a qu'une hâte : se coucher et dormir sans plus penser à rien.
Georges, de son côté, n'ayant pas sommeil, retourne dans son bureau. Il rallume son PC et va sur le site de rencontre où il s'est inscrit il y a déjà un an, pour chater avec d'autres internautes. Il cherche parmi ses amis ceux qui sont connectés et là, son sang ne fait qu'un tour. Il voit Angélique en disponible. Il clique sur son pseudo et lui écrit :
— Bonsoir Angélique, comment allez vous depuis tout à l‘heure ? Bien dîné ?
— Bonsoir d'Artagnan, oui merci ! Mais léger car nous avions les enfants à déjeuner ce midi donc pas trop faim ce soir.
— Vous aussi ! Quelle coïncidence, car nous avions aussi nos deux fils à déjeuner ce midi, mdr.
— Oui effectivement, ce n'est pas banal comme situation! Mais bon, on ne les voit pas souvent et en plus ils sont adorables avec nous et très respectueux.
— Idem pour nous, ils sont cool et sérieux comme gamins donc, pas de soucis.
— Ok, je ne vais pas tarder à aller au lit car mon époux va finir pas se poser des questions et je n'y tiens pas vraiment.
— Ok Angélique, bisou à demain.
— Bisou d'Artagnan, à demain.
Ils se quittent sur ces dernières paroles virtuelles. Georges éteint son PC et sort du bureau pour aller rejoindre Nathalie qui dort déjà. Grâce à la petite veilleuse, il trouve facilement la chaise pour poser ses vêtements et se dirige vers la salle de bains pour se rafraîchir avant de se coucher.
Comme à l'accoutumée, Nathalie n'est vêtue que d'un tee-shirt et les jambes à l'air car elle a toujours chaud sous la couette. Elle dort en chien de fusil, ce qui permet à Georges de distinguer son corps bien fait. Ses petites fesses rebondies et son bassin étroit.
Il aime son corps et une petite érection réveille ses sens. Il se colle à elle et lui caresse la poitrine avec douceur. Puis sa main descend le long de ses côtes, de son ventre, puis de son sexe. Il ose un doigt pour sentir son clito et l'exciter.
Nathalie rêve de Charles et se revoit faire l'amour avec lui. Les caresses de Georges lui procurent un orgasme et elle bouge son bassin. Georges aussi excité qu'elle, outrepasse les préliminaires. Il écarte doucement ses fesses et pénètre son vagin avec fougue. Il se sent bien en elle, c'est chaud, étroit comme il aime. Son sexe est déjà dur, il ne peut tenir plus longtemps et il jouit comme un fou. De son côté, Nathalie jouit aussi car elle est toujours dans son rêve avec Charles ce qui lui procure des sensations encore plus fortes. Il reste un moment derrière Nathalie, puis se retourne. Il repense Angélique et une nouvelle érection vient agacer sa verge. Il s'endort épuisé laissant libre cours à ses fantasmes.
Le lendemain Nathalie déjà levée, prépare le petit déjeuner avant d'aller prendre sa douche. Georges se lève aussi car il à faim. Il prend une douche, se rase et s'habille. Il se dirige vers la cuisine, embrasse Nat et lui dit :
— Bien dormi, ma chérie ? Hum, j'ai bien aimé cette nuit, merci mon cœur.
— Oui ça peut aller, et de rien j'aime aussi comme ça, de temps en temps.
— Tu fais quoi aujourd'hui, ma douce ?
— Je vais aller chiner aux puces avec Charles. Tu sais que je recherche toujours un secrétaire pour mettre dans le salon. Et toi ? Que vas-tu faire ?
— Je vais aller au bureau voir les garçons, car il y a encore des comptes à vérifier avant le bilan de fin d'année et je déjeunerai probablement avec eux,
— Ok, tu peux prendre les deux sacs de linge propre, cela m'évitera un déplacement jusqu'à leur appart.
— Pas de soucis, je les prends, ma chérie.
— Merci mon cœur, bon je vais à la douche ; passe une bonne journée, si je ne te revois pas et à ce soir.
— Ok, bonne chance pour ta recherche et salue Charles de ma part.
— Je n'y manquerai pas, bisous cœur.
Une fois Georges parti, Nathalie appelle Charles et lui dit :
— Bonjour toi, comment vas-tu ? Bien passé ton dimanche ?
— Bof comme dab, nous avons eu la visite des enfants puis après, nous sommes allés nous balader en forêt, histoire de passer le temps. Et toi, bien passé ?
— Oui, rien de particulier, les garçons sont passés nous avons déjeunés ensembles et ils sont repartis vers 17 heures la routine quoi. C'est toujours ok pour déjeuner ensemble ?
— Oui, rien de changé, je passe au bureau et après on se rejoint « Chez Francis ».
— Ok, à plus, bisous, mais sois à l'heure pour une fois.
— Oui miss, t'inquiète ma belle j'ai trop envie de te voir.
— Trop mignon, je t'adore, bye bye.
Nathalie, arrivée la première, commande un gin tonic en attendant la venue de Charles. Il arrive un quart d'heure plus tard avec un sourire aux lèvres en voyant Nathalie toujours aussi radieuse et excitante dans ses tenues sexy mais classes.
Il commande aussi un verre avant de regarder le menu car il n'a pas trop faim ; son désir est ailleurs comme celui de Nathalie qui sait si bien lui faire comprendre.
C'est donc d'un commun accord qu'ils choisissent une sole grillée sans garniture mais une salade à côté avec une bouteille de Chardonnay bien frais. Tout au long du repas, ils discutent de choses et d'autres, puis Nathalie regarde Charles droit dans les yeux et lui dit :
— J'ai une folle envie de toi.
— Moi aussi, j'ai trop aimé hier soir, tu m'excites et j'aime ton corps.
— Hum, j'aime trop ta queue, elle est bonne. On y va mon cœur ?
— Ok je règle l'addition, tiens c'est l'adresse de l'hôtel ou j'ai loué une chambre au nom de MARTIN, pars devant je te rejoins.
— Oui chef ! À toute mon cœur.
A peine arrivé dans la chambre, il déshabille Nat avec avidité, il veut tout et tout de suite, l'embrasser partout, la lécher, la séduire, la prendre avec fougue. Nathalie amusée, le laisse faire car elle est très excitée. Elle pense même cette métaphore : quand Charles est comme un fou, elle l'imagine tel un cheval fougueux à qui l'on a promis orge et avoine s'il arrive à séduire une pouliche pour une saille de qualité pour perpétuer sa race de pur sang.
Charles jouit si fort qu'il perd connaissance quelques instants. Nathalie n'est pas mieux, son cœur bat si vite qu'elle a du mal à reprendre son souffle. Ils s'effondrent en même temps. Ils essaient de reprendre leurs esprits et partent dans un rire tant la situation est comique. Charles lui dit :
— Waouh ! J'ai jamais fait l'amour comme ça, tu me rends fou Nat, c'est trop bon.
— Merci mon prince, tu n'es pas mal non plus ; je dirai même plus, tu es au top du top, mon cœur. J'aime ta force, ta soif de possession, ta fougue et ton désir.
— Vous êtes bien brave ma bonne dame. Et ils partent dans un rire communicatif.
Ils se quittèrent sous les coups de 17 heures après avoir refait plusieurs fois l'amour mais en plus cool, plus tendre, plus glamour afin d'apprécier ces instants magiques tant l'osmose entre eux et palpable.
Pendant ce temps, Georges qui a déjeuné avec ses deux fils et son neveu, est rentré vers 15 heures. Il s'installe dans son bureau et se connecte sur sa boîte MSN. Il voit Angélique connectée et lui fait un coucou, car en fait il sent une grande attirance pour cette femme qui le lui rend bien. Ils chatent ensemble depuis plus de deux heures et, au fur et à mesure de leurs écrits, ils se découvrent des goûts similaires. Aussi bien intellectuellement que sur le plan cérébral, ils sont sur la même longueur d'onde. Georges demande à Angélique si elle veut bien prendre un verre histoire de faire plus ample connaissance. Elle lui répond :
— Je veux bien d'Artagnan, mais que cela soit dans un endroit discret car je ne souhaite pas mettre mon ménage en péril, même si celui-ci bat de l'aile.
— Je suis d'accord car il en est de même pour moi donc, laissez-moi réfléchir et je vous tiens au courant.
— Pas de souci, j'attends votre proposition. Je préfère l'après-midi car le matin je suis assez occupée, si cela ne vous pose pas de problème.
— Non, aucun, je suis en préretraite, j'ai du temps de libre donc c'est comme vous voulez.
— Parfait, je vais devoir vous quitter car je dois faires quelques courses et préparer à dîner pour mon époux, bonne fin de soirée et à plus, si vous êtes connecté.
— Ok Angélique, on fait comme ça ; à plus tard et bonne soirée aussi et merci pour ce chat, je l'ai trouvé très enrichissant.
— Oui, moi aussi effectivement j'ai trouvé nos écris intéressants car je pense que nous avons beaucoup de points communs et j'aime bien cet état de fait ! Bisou à plus.
— Idem pour moi, bisou aussi Angélique.
C'est le cœur léger que Georges se déconnecte. Il se dirige vers le salon et se sert un verre en attendant l'arrivée de Nat qui ne va pas tarder, à moins qu'elle ne soit prise dans un embouteillage, car elle aime l'exactitude pour dîner le soir tranquillement, sans être bousculée et regarder les infos. Encore dans ses pensées plus ou moins jouissives, il n'entend pas la porte se refermer sauf la voix de Nat qui le fait sursauter.
— Bonsoir chéri, t'as passé une bonne journée ? Mes fils vont bien ?
— Bonsoir ma douce, et oui tes fils vont bien, ton neveu aussi et j'ai passé une bonne journée.
— Ouf, moi je suis vannée, j'aurais dû mettre des chaussures plus basses car, avec toutes les boutiques que l'on a faites, j'ai un mal de pieds grave
— Et alors tu as trouvé ?
— Non, rien mon pauvre ami, même Charles qui a l'œil, n'a rien trouvé de valable, j'étais un peu déçue mais bon, je ne suis pas pressée non plus ; donc je finirai bien par trouver. Ah, tiens, au fait, Charles, aimerait bien que nous dînions tous les quatre ensemble quand tu seras moins occupé par les affaires du bureau qu'en penses-tu ?
— Oui, si cela te fait plaisir, je n'y vois pas d'objection.
— Ok, je l'appellerai pour convenir d'un soir. Tu veux bien me servir un verre, le temps que je prenne une douche et me mettre à l'aise, mon cœur.
— Bien sûr ma chérie, va prendre ta douche, je m'en occupe.
Le temps que Nat revienne de sa douche et après lui avoir préparé un gin-tonic, il s'assoit avec son verre dans un fauteuil et reprend le cours de ses pensées. Angélique l'obsède, il faut absolument qu'il la voit, qu'il la touche, qu'il sente sa peau et une chaleur envahit son bas-ventre lui procurant une petite érection.
Il va se connecter ce soir pour lui fixer un rendez-vous, car son désir est trop fort. Il passe machinalement la main sur sa verge et il ne peut retenir un cri de plaisir tant il bande. Il sent son pré-sperme couler et continue à se caresser avec plus de vigueur.
Il n'y tient plus, il ouvre sa braguette, sort son sexe et se masturbe de plus belle. Sentant son sperme monter, il se lève et se dirige dans les toilettes pour juter tant il a envie de cette femme, de cette inconnue qui le hante et il jouit tellement fort qu'il en met partout.
Après s'être soulagé de ce désir fou, il lave sa verge encore bandante et son gland sensible, puis se rajuste pour ne rien laisser paraître. Il nettoie sa semence avec du papier absorbant et tire la chasse d'eau avant de regagner sa place encore tout ébranlé par ce qui vient de lui arriver mais en même temps ravi.
Nathalie arrive dans le salon prend son verre au bar au passage et s'assoit en face de lui pour souffler un peu avant de préparer le dîner. Elle le regarde et lui dit :
— Tu vas bien chéri ? Tu sembles bizarre, tu ne te sens pas bien ?
— Si chérie ça va, je suis juste un peu fatigué avec cette comptabilité au bureau mais ça va, t'inquiète.
— Ok, je finis mon verre et on dîne mon cœur, car moi aussi je suis un peu fatiguée ce soir après toute cette marche.
Prenant son courage à deux mains Nathalie se lève et se dirige dans la cuisine pour préparer le dîner. Georges met ses mains sur son visage et pousse un ouf de soulagement car il a eu peur que Nat insiste et il n'aurait pas su quoi répondre pour justifier son malaise.
Après le repas, ils décident de ce coucher tôt pour récupérer de leur journée chargée en émotion. Ils restent chacun de leur côté, laissant un grand vide au milieu car ils n'ont qu'une hâte, c'est de dormir sans faire l'amour.
Le lendemain, Nathalie partie tôt à une œuvre de charité, Georges décide d'appeler Angélique pour lui fixer un rendez-vous pour 14 heures, au Concorde Lafayette où le bar est sympa avec plein d'alcôves discrètes. Elle accepte avec joie et lui décrit la façon dont elle sera habillée pour qu'il la reconnaisse à son arrivée. Il en fait de même en précisant qu'il aura un journal à la main et des lunettes noires.
À 14 heures précise, Catherine se dirige vers l'endroit que d'Artagnan lui a indiqué au téléphone. Elle s'assoie et commande un verre en attendant l'arrivée de d'Artagnan. Soudain elle voir un homme rentrer, il est d'une élégance certaine. En s'approchant d'elle Catherine distingue mieux son visage même s'il porte des lunettes et reconnait son beau frère.
— Georges, que fais-tu là ! Tu as aussi rendez-vous avec quelqu'un ! Non je n'y crois pas ! Ne me dis pas que tu es d'Artagnan ?
— Catherine ! Ce n'est pas possible ! Tu n'es pas Angélique quand même ?
— Ben si ! Pourquoi cela te surprend-il à ce point ? Nous sommes sur la même longueur d'onde donc je ne vois pas où est le problème.
— Le problème, comme tu le dit si bien, est que tu sois ma belle-sœur et que je ne m'attendais pas à ça !
— Et que décides-tu alors ? On arrête ou on continue?
— Bonne question ! Mais il est clair que nous sommes vraiment sur la même longueur d'onde. Nous avons les mêmes désirs et envies, les mêmes goûts artistiques et autres et nous aspirons à la même chose. Donc si tu es d'accord, je veux bien continuer avec toi.
— Je suis ravie de ta décision car de toute façon je n'ai plus rien avec Charles et je le soupçonne d'avoir une liaison, car depuis quelque temps, il rentre souvent tard.
Ils ne purent s'empêcher de s'étreindre tant le désir est grand. D'un commun accord, ils prirent une chambre pour enfin se découvrir et jouir de cette rencontre imprévisible mais merveilleuse.
Georges connaît parfaitement le corps de sa femme et se demande si celui de Catherine est le même. Il l'enlace avec tendresse puis de ses mains parcourt son corps et constate qu'elle est aussi mince que Nat. Son ventre est plat, ses hanches étroites. Remontant sur sa poitrine, il sent des seins généreux et fermes.
Catherine aime les caresses de Georges et une chaleur envahit son bas-ventre. Elle se colle un peu plus à lui pour sentir son odeur et son érection déjà bien prononcée. Sa main descend le long de son corps puis sur sa verge. Elle s'agenouille, fait glisser le zip de sa braguette pour le prendre en bouche. Georges est aux anges, il aime cette fellation. Elle lui procure trop de sensations et il bande comme un fou.
N'y tenant plus, il relève Catherine, puis se dirige vers le lit. Il fait descendre sa jupe sur ses magnifiques jambes fuselées et gainées de soie. Il ôte son chemisier ainsi que son soutien-gorge. Il découvre une poitrine généreuse et des tétons déjà durs qu'il suce goulûment tant son envie et son excitation est à son extrême.
Puis, il retire le shorty de Catherine et découvre un sexe épilé avec soin. Il ne résiste pas à l'envie de le lécher commençant par les petites lèvres puis sur le clito. Catherine gémit tant sa langue l'excite. Elle bouge son bassin et sa cyprine coule dans son vagin. À la différence de Nathalie, Catherine est plus féline, plus glamour, plus sensuelle. Elle aime la douceur des gestes et les mots doux. Georges habitué à des relations sexuelles beaucoup plus intenses avec Nat apprécie cette différence. Il aime sentir sa partenaire désireuse et prendre son temps pour faire durer le plaisir avant de jouir de tout son soûl.
Catherine sent son désir monter et supplie Georges de la prendre. Il s'exécute car il a envie de la pénétrer et de sentir le moelleux de son vagin. Elle place ses jambes sur ses épaules et bouge son bassin pour mieux sentir la verge de Georges qui, comme celle de Charles est de bonne taille. De ce va-et-vient jouissif, Georges se fait plus bestial, plus brutal. Catherine aime les coups de reins puissants et gémit de plus belle elle lui dit :
— Mmmmh, oui c'est bon, encore, oui. Prend-moi, j'ai envie de jouir, viens ! Viens ! Viens !
— Je viens ma douce, j'aime ta chatte, elle est bonne, hum.
Georges prend le bassin de Catherine pour pénétrer davantage en elle et accélère le mouvement tant son excitation est palpable. Ne pouvant se contenir plus, il jouit dans un râle libérateur en même temps que Catherine tremblante de spasmes tant sa jouissance est grande.
Après cet acte merveilleux, ils restent enlacés pour apprécier encore la chaleur de leur corps et parler de leur rencontre sur le chat. D'un commun accord ils décident de se revoir en fonction de leurs disponibilités pour vivre cet amour naissant dans une harmonie parfaite. Ils partent chacun de leur côté pour ne pas éveiller les soupçons s'ils croisaient une relation commune après s'être embrassés longuement dans l'ascenseur.
De retour chez lui et encore tout émoustillé du fait d'avoir fait l'amour avec Cathy, Georges sent une chaleur de bien-être envahir son corps car il a adoré être l'amant d'Angélique. Elle est si douce, si sensuelle, si câline qu'il en redemande.
Au fil des mois Charles et Nathalie se sont revus souvent car, leur amour était trop fort et ils ne peuvent plus vivre l'un sans l'autre. Un midi où ils déjeunent ensembles « chez Francis », Nathalie lâche le morceau :
— Charles, même si pour le moment nous n'avons rien laissé paraître de notre liaison en restant nous-mêmes pour ne pas éveiller les soupçons vis-à-vis de nos conjoints respectifs, je pense que maintenant il est temps de dire la vérité sur notre liaison car cela me pèse trop, de garder encore notre relation secrète et d'inventer des histoires lorsque Georges est déjà rentré.
— Tu as raison Nat, moi non plus je ne peux plus vivre dans le mensonge, ça me pèse aussi de mentir à Cathy sur mes rendez-vous bidons quand je rentre tard à la maison.
— Écoute, le mieux c'est de donner rendez-vous à Cathy et Georges dans un restaurant neutre afin de mettre les choses à plat et d'éclaircir cette situation au plus vite.
— Je suis d'accord Nat, car de toute façon je ne suis pas bien avec Cathy et toi non plus avec Georges même si nous avons encore des sentiments amicaux pour eux, ce n'est plus de l'amour donc il est temps de mettre un terme à ce jeu de cache-cache !
— Ok, voyons cela dans les jours à venir car, comme tu le sais, Georges veut finir les comptes car le bilan arrive et tout n'est pas enregistré.
— Oui je sais, il m'en a parlé ce matin, donc faisons comme ça ; pas de soucis car nous ne sommes pas non plus à l'agonie puisque nous pouvons encore nous voir en secret.
Au fil des semaines Gorges et Catherine se sont revus plusieurs fois et leur amour grandissait de jour en jour, mais ils se sentaient aussi coupable vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Nat dans le même état esprit décide de bloquer le samedi à venir afin de réserver une table pour quatre au Mandarin.
Ils sont arrivés pratiquement en même temps au alentour de 20 h 30 et ont pris place à leur table ronde réservée dans un salon privé, à l'abri des regards et du bruit. Nathalie prenant place à gauche de Charles et Catherine à droite, Georges se retrouve en face de son frère. Le repas se déroule sans heurt dans une ambiance bon enfant. Après le dessert, Charles en accord avec Georges commande une bouteille de champagne car le chiffre d'affaire réalisé dans l'année est satisfaisant.
Soudain Nathalie fixe sa sœur et lui dit :
— Catherine, voilà ! Charles et moi avons une liaison qui dure depuis quelques temps. Nous sommes épris l'un de l'autre depuis le premier jour mais comme il t'avait demandé en mariage en premier, il a respecté son engagement en t'épousant.
Catherine un peu interloquée par ce qu'elle vient d'entendre reste sans voix, c'est Georges qui brise le silence :
— Si je comprends bien frérot nous nous sommes trompés de mannequins et ce, depuis le début, car en fait Catherine et moi avons une liaison qui dure depuis quelques de temps et nous sommes très épris l'un de l'autre.
Charles un peu gêné que Nathalie en ait parlé la première sans le consulter avant, répond :
— Oui effectivement, mais je pense qu'à présent, il est temps de remettre les pendules à l'heure.
Catherine rétorque :
— Oui je crois aussi qu'il est temps d'arrêter cette mascarade et de prendre les mesures nécessaires pour remédier à tout ça.
Nathalie fixe sa sœur et des larmes coulent sur son visage. Entre deux spasmes, elle lui dit :
— Ma chérie, je suis désolée et je te demande pardon mais j'aime tant Charles que je ne pouvais plus garder cela pour moi il fallait que tu le saches.
— Oh ma Nat, je ne suis pas triste mais heureuse que la vérité éclate au grand jour car je suis bien avec Georges. Nous avons les mêmes goûts les mêmes passions et les mêmes centres d'intérêt donc tout va bien.
Charles reprend la parole car il y a quand même une chose que le turlupine :
— En ce qui concerne les enfants, je pense qu'une réunion de famille s'impose, car même s'ils sont en âge de comprendre, je ne sais pas comment ils vont réagir même si pour eux cela ne va pas changer grand chose hormis le fait que je serai dorénavant avec Nathalie et toi Georges avec Catherine.
Georges acquiesce et répond :
— Agissons intelligemment et restons soudés car le plus important à leurs yeux c'est que nous soyons heureux dans notre nouvelle vie à deux. Nous verrons les formalités d'usage plus tard il n'y a pas non plus le feu au lac.
C'est d'un commun accord qu'ils levèrent leurs verres. En se souhaitant d'être heureux dans leur nouvelle vie de couple et en mettant un terme à ce secret qui commençait à leur peser.

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