06 Oct
06Oct

Brève rencontre

Assis dans le Pub Anglais où il a ses habitudes, il lit son journal parcourant distraitement les cours de la bourse, et s'informant sur l'actualité en général. Après une journée harassante, chargée en communications et réunions diverses, il se détend en sirotant lentement un excellent whisky de 20 ans d'âge
Son œil est attiré par une femme qui entre et qui se hisse lourdement sur un tabouret au bar. Elle semble épuisée par une journée bien remplie. D'une voix grave et suave, elle commande un gin tonic.
Reposant son journal, il reste bouche bée devant cette créature de rêve : grande, blonde aux cheveux longs, mince avec de longues jambes fuselées, un bassin étroit, une taille fine et une superbe poitrine. Sous des yeux verts très expressifs, elle sourit d'une bouche sensuelle laissant entrevoir des dents blanches et régulières.
Lui, la cinquantaine, grand brun à l'allure sportive est un célibataire endurci. Il raffole des rencontres d'un soir ou d'une nuit pour satisfaire son appétit sexuel et ses fantasmes jouissifs.
En général il préfère les brunes pétillantes ou les rousses sauvageonnes mais, ce soir, il flashe sur cette créature de rêve. Sentant son désir monter, il ne résiste pas à l'envie de faire connaissance avec cette femme séduisante. Le verre à la main, il se lève et s'avance vers le bar.
— Bonsoir Madame, puis-je vous offrir un verre ?
Interloquée, elle ne répond pas tout de suite. Le fixant droit dans les yeux, elle répond sur le même ton :
— Bonsoir Monsieur, mais oui, avec plaisir !
Sentant monter l'adrénaline en lui, il lui demande très courtoisement :
— Et que faites-vous dans la vie, chère Madame ?
— Je suis dans la recherche au CRNS, et vous ?
— Moi, c'est dans la communication, pour un groupement financier !
Après avoir bu une gorgée de whisky, il lui tend la main en guise de salut.
— Je me présente, je m'appelle Pierre, et vous-même ?
— Enchantée, moi c'est Anne !
— Ravi de faire votre connaissance, nous pourrions peut-être dialoguer quelques instants ? Ou préférez-vous que je vous laisse tranquille ?
— Non, je vous en prie, faites ! Cela ne me dérange pas, au contraire ! En me changeant les idées, votre conversation me délasse d'une journée éreintante.
Après quelques verres, ils décident d'un commun accord, de diner ensemble pour continuer cette conversation à bâtons rompus, riche en rebondissements.
Titillé par sa libido, Pierre voudrait aller plus loin. Subtilement, au cours du repas, il oriente la conversation vers les fantasmes sexuels puis, traversé par une idée subite, il propose à Anne une sorte de défi :
— Ma chère Anne, sous votre air sérieux, je découvre une âme libertine. Ne pourrions-nous pas pousser la chose un peu plus loin en échangeant les fantasmes que nous nous inspirons ?
Un peu surprise, mais grisée par le vin, Anne se sent d'humeur coquine.
— Oui pourquoi pas si vous êtes aussi demandeur et imaginatif que moi ! Mais je crois qu'il existe ici des petites alcôves où nous serions plus à l'aise pour discuter de ces choses qu'au milieu de cette salle.
Avec son caractère bien trempé, Anne aime les jeux de rôles. Très sensuelle, elle recherche la douceur, la tendresse, et l'harmonie dans les rapports. Très cérébrale, elle rejette les plans culs. Par contre, elle est emballée par cette idée de jouir dans sa tête et à faire jouir Pierre de la même façon.
Pierre se lève et demande au serveur s'il peut lui trouver un endroit discret encore disponible à l'abri des regards.
Après avoir été consulté son patron, le serveur revient et dit à Pierre :
— J'ai ce qu'il vous faut, monsieur, suivez-moi.
Une fois installés dans un petit box très intime et bien agencé, c'est Anne qui prend la parole.
— Pierre, nous allons fermer les yeux ! Vous aller imaginer les scènes que vous souhaiteriez vivre avec moi. Vous allez me les raconter et je vais les vivre avec vous.
— C'est d'accord, Anne. Je vais commencer.
Après quelques instants de réflexion, sa voix gutturale vient rompre le silence feutré qui s'était installé :
Je vous vois assise dans mon fauteuil voltaire, vous croisez et décroisez vos longues jambes faisant crisser vos bas de soie à chaque mouvement. Assis en face de vous, votre jupe étant courte, j'aperçois un petit carré noir faisant office de string et mon sang ne fait qu'un tour !
Déjà très excité par votre voix et votre rire grave mais sensuel, je pose mon verre et viens m'agenouiller devant vous.
Aussi désireuse que moi, vous mettez votre tête en arrière sur le dossier du fauteuil et fermez les yeux attendant la suite de cette soirée délicieuse.
Je pose mes mains sur vos pieds pour enlever délicatement vos chaussures, puis remonte lentement le long de vos jambes gainées de soie .Vous ne pouvez retenir un petit gémissement tant la sensation est divine.
Je remonte plus haut sur vos cuisses, sentant votre peau douce que le bas n'a pas recouverte. Prenant vos fesses à pleine mains pour ôter votre string, je le fais glisser le long de vos jambes et découvre un mont de Vénus blond comme les blés.
Vous écartez un peu plus vos jambes mais pas trop comme pour me narguer, me faisant comprendre que ce n'est pas votre souhait du moment.
Mon côté pervers reprenant le dessus, je persiste dans cette voie. Tenant toujours vos fesses, je relève un peu votre bassin pour qu'il soit à la hauteur de ma bouche salivante à l'idée de gouter ces agapes. D'une langue experte, je vous fouille de bas en haut cherchant votre clito.
Me redressant après m'être abreuvé de votre cyprine, je vous demande de m'enserrer le bassin avec vos jambes pour pouvoir vous soulever et vous emmener dans la chambre.
Pierre ouvre les yeux avant de continuer son défi virtuel. Il regarde Anne qui ne semble pas très satisfaite et excitée par son récit.
Prenant une profonde inspiration, Anne commente le récit de Pierre.
— Je m'attendais à un autre récit que celui-là, plus pimenté, plus original car je le trouve bien banal.
Cachant sa déconvenue sous un large sourire, Pierre réplique :
— Mais, très chère, c'est à vous maintenant. Étonnez-moi, excitez-moi ! Je suis tout ouïe…
— Pas de souci Pierre, écoutez ma version et imaginez-vous la scène !
Assise par terre sur votre tapis moelleux, je retire mes chaussures pour en apprécier la douceur. Me positionnant sur les deux coudes, je redresse une jambe que je pose sur mon autre jambe repliée.
Ma jupe est remontée par cette posture volontaire et vous découvrez mes jambes fuselées gainées de soie.
Amusé et intrigué de me voir ainsi, vous venez me rejoindre, et vous vous agenouillez en face de moi. Vous faites glisser vos mains sur mes jambes, puis vous remontez sur mes cuisses dans le but de retirer mes bas, pour sentir ma peau douce et chaude.
Je fais volte-face et vous cloue au sol, prenant un de mes bas que je replie pour éviter la transparence, je vous voile les yeux et avec l'autre, je vous attache les mains.
Un peu interloqué, vous vous laissez faire car, cette situation vous laisse rêveur. Je me relève et retire ma jupe, mon soutien-gorge ne gardant que mon string.
Je vous demande juste une minute pour aller me rafraîchir. En passant par la salle de bain, je me dirige ensuite dans la cuisine et explore votre réfrigérateur. Un sourire aux lèvres, je découvre ce que je cherchais pour mettre un peu de piment dans cette scène peu ordinaire.
Revenant vers vous, je m'agenouille à mon tour pour dégrafer votre pantalon et le faire glisser sur vos pieds le mettant hors de portée.
Je déboutonne votre chemise, et commence à explorer votre corps. Je caresse votre torse velu et musclé. Je cherche vos tétons pour les titiller du bout de ma langue et les faire durcir. Puis, chemin faisant, je descends vers votre entrejambe où une verge superbe attend d'être prise en bouche.
Vous retenez votre respiration car vous savez que ce moment va être jouissif pour vous. Vous aimez qu'une femme vous suce tout en caressant votre membre le faisant gonfler davantage. Vous aimez sentir une langue sur votre frein et sur votre gland. Vous ne pouvez retenir un râle tant je vous suce bien.
Pourtant, vous sursautez lorsque vous sentez un gel glacé sur votre membre qui est déjà à son apogée.
— Anne que faites-vous bon dieu ! C'est froid !
— Calmez-vous Pierre et laissez-moi faire, je viens juste de vous badigeonner de crème chantilly que je vais m'empresser de lécher ! … Hmm, c'est bon, je me régale ! J'aime vous sucer, c'est sucré, c'est doux, c'est délicieux !
— Oh oui, très chère, continuez ! Oui, vous sucez divinement, ma douce !
Voulant mettre fin à votre supplice, je libère vos mains, j'enlève le bandeau de vos yeux. Et vous demande de me prendre tant mon excitation est palpable.
En bon amant vous vous exécutez, et me prenez avec fougue. Vos bourses tapent sur mes fesses tant vos coups de reins sont forts. Je gémis fort car j'aime me faire posséder de la sorte. Je sens votre membre grossir au fur et à mesure de vos va- et-vient dans son antre. Je vais jouir je le sens.
- Pierre, Je vais jouir hum je viens !
- Oh oui Anne venez ! Je viens aussi oui ! C'est bon oui c'est bon !
Ils jouissent en même tant dans un cri harmonieux tant leurs envies étaient grandes.
Pierre ouvre les yeux en premier et voit Anne passer sa langue machinalement sur ses lèvres, se délectant encore du goût exquis de la crème chantilly.
Pierre demande alors à Anne si elle souhaite qu'ils se revoient ou si elle préfère seulement garder en mémoire cette soirée imprévue mais tellement jouissive.
Anne lui répond qu'elle préfère en rester là, car elle ne souhaite pas de relation durable mais seulement des moments très intenses et sans lendemain.
C'est donc cordialement qu'ils se quittent avec l'espoir de se revoir un jour, qui sait.
De cette femme qu'il a rencontrée un soir, Pierre ne retiendra qu'une chose, sa sensualité. Elle était « grande, blonde aux cheveux longs, mince avec de longues jambes fuselées, un bassin étroit, une taille fine et une superbe poitrine. »

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